ProlifErationS

   The Epic Journey
Romeet Gallery
Phnom Penh, 2012

 with dancers from Amrita and Céline Bacqué
Sat 19 february 2012
Photos Kate O'Hara, Romeet




 

   Openings
with Le Toqué magazine
Phnom Penh, 2012
 
Institut Français du Cambodge
Dans les jardins
Samedi 3 mars 2012
Eric Ellul, Bruno Schell + Sokha Vun et les étudiants des Beaux Arts (fac d'Archéologie) pour un extrait adapté du conte Mornah Meada, dans les recoins du jardin de l'IFC.

Photos Montana RAKZ



Restaurant Le Pistou, rue 13
3 janvier 2012
Céline Bacqué (FR/Corée du Sud)
Lee Bong Gyo (Corée du Sud)
Mireille Feyzeau (FR)
Bruno Schell (FR)
Eric Ellul (FR) 

Photos Anders Jiras











  Play by Ear
The Sounding Room with SaSa Art Project and Incidental
Phnom Penh, 2011


Over a period of two months, from September to October 2011, The Sounding Room will transform Sa Sa Art Projects space that resides in The White Building into an interactive contemporary sound sculpture. The project will engage local residents throughout the process from designing and installing the instruments to playing and composing music out of the installation.

The Sounding Room aims to:
• Rediscover Cambodian history of music, instrument-building and performance for a new generation of residents, through an interactive musical installation;
• Promote innovative approaches to participatory art in Cambodia, and to engage local Cambodian communities directly in the creation of contemporary art; and
• Revive the reputation of The White Building as a thriving artist community, using public, participatory events.

This project is supported by the ANA - Arts Network Asia (www.artsnetworkasia.org)

About Sa Sa Art Projects
Sa Sa Art Projects is a not-for-profit artist-operated space founded by the Cambodian arts collective Stiev Selapak. Located in the historic apartment bloc The White Building on Sothearos Boulevard, Sa Sa Art Projects serves as a venue to accommodate experimental art practices, residencies, artist talks, classes, and community art projects. More information at www.sasaart.info.

About Incidental
Incidental is a creative organisation specialising in cross-disciplinary creative work based in UK. Incidental has completed a variety of projects in the UK, Europe, Asia and the US, with a diverse output including live performances, large-scale installations, software design and site-specific text installations. More information at www.theincidental.com.




 Blossoming April
Seoul, 2010-2011











Un souvenir de nourriture
avec Paul Jutteau, Stefenko (photo) & friends
Bordeaux, 2006

Au jardin public de Bordeaux, séance de lecture initiée par Paul Jutteau qui avait demandé à chacun des participants de composer un texte relatant un souvenir d'enfance lié à la nourriture.

Pour la seconde rencontre, chacun improvisera devant les autres (à partir de son propre texte) le dit 'souvenir de nourriture'. Certaines performances excèdent le cadre du solo et induisent la participation de tout le groupe...

 Avec Samuel Segura, Paul Jutteau, Line Bossut,Thomas Pelletier, Yasmine Biotti, Jacques Brunet-Georget, Eric Ellul, Stefenko.

 Reprise par Jacques Brunet-Georget

  • 3 septembre 2006, Jardin Public. Une grande nappe sur l'herbe. Des promeneurs silencieux arrivent peu à peu, s'arrêtent comme par hasard, installent ou laissent tomber des ustensiles et des aliments. Un tableau s'esquisse: s'agit-il d'un simple pique-nique, des restes d'un festin surréaliste, des préparatifs d'une libation ou d'un quelconque rituel? Aucun mot n'est échangé, aucune intention significative ne se lit dans les regards. Le temps même est indécis: tout se passe et rien ne se fait, rien ne commence et tout semble déjà clos, chaque seconde pèse d'un poids définitif tout en s'évanouissant dans un vide sans appel, sans avenir. Il faut sans doute cette espèce de non-être, de non-être tendu à vif, pour que surgisse un "acte" proprement dit, non scénarisé et animé d'une énergie spécifique. Ce qui s'est passé ne s'est pas passé par hasard, mais aurait pu tout à fait ne pas avoir lieu: le geste de l'improvisation tient sur la crête entre contingence et nécessité. Il y a d'abord la matière de l'événement, ce qu'il y a à toucher et à voir, à saisir et à goûter; pas seulement la matérialité des objets, potentiellement manipulables, qu'on peut choisir et isoler, mais le flux de leurs occurrences, la trame de réel dans laquelle ils prennent corps et vie. Il y a ensuite l'articulation signifiante de ce flux, la manière de le découper et d'en sérier les différences: il en va de la configuration de la performance, de la manière d'en agencer la cohérence sans que cela revienne à imposer une forme extérieure. Il y a enfin la résultante de ces opérations, le résidu qui émerge au titre de "sujet" de la performance. Le sujet, c'est à la fois "celui" qui fait tout en se laissant faire, et "ce qui" est fait sans se laisser forcément objectiver ni interpréter comme tel. Ici, tout part d'un non-événement: l'un d'entre nous ("on") s'endormait sur l'herbe, purement et simplement. Cet état de corps a polarisé toute une activité collective, a ouvert comme un champ magnétique qui a en quelque sorte décidé du sort des objets. Peu à peu, nous avons transformé ce corps en plat cuisiné! Chaque élément nouveau en devenait une sorte d'extension: une tranche de tomate venait continuer à vivre sa vie végétale sur un bout de sein, une spatule s'érigeait en nouvel organe, le sel se mêlait à la sueur, les aromates à l'odeur des cheveux... Déplacé sur un banc comme un cadavre vivant d'une vie plus intense, ce corps devenait à la fois le centre d'une véritable composition plastique et d'un processus aux milles ramifications. Il s'agissait pour lui de porter à la limite l'état du performer: passivité et vigilance, une entière disponibilité et une réactivité qui encourage l'invention au coeur même du laisser-faire. Quelque chose comme une "vacance" de l'être qui peut faire des merveilles... Ce corps improbable, ce "devenir-corps", nous l'avons laissé là, nous l'avons laissé persister dans son étrangeté, quelque part entre la pelouse et une allée. Nous l'avons laissé orphelin, comme une oeuvre - une non-oeuvre - sans auteur et sans fin. Au bout de quelques minutes - et c'est là, s'il en est, un exemple typique de "happening" -, un cercle de badauds s'est formé, la plupart intrigués, d'autres alarmés ou perplexes: qui est cet "homme"? que lui est-il arrivé? est-il malade? est-il fou? est-ce un "marginal" ou un artiste? qui faut-il prévenir?... Autant de questions qui peuvent faire sourire, mais qui sous-tendent bien souvent le geste de la performance. Il aura suffi de quelques tressaillements de sa part, de quelques légers mouvements, pour que le groupe se disperse, comme si rien n'avait eu lieu; la "vie" revient, avec ses traits identifiables, avec le visage ordinaire de l'humain mais il aura passé, dans cet après-midi, comme un miracle fugitif entre nos mains salies.


Epopée Off/oFF
avec Paul Jutteau et Stefenko (photos)
Périgueux, 2006



En marge du Festival Mimos à Périgueux, le 06 août 2006, Eric et Paul organisent à demi-mot leur festival.
ils se rencontrent près d'une fontaine, se déshabillent, s'aident à se recouvrir l'un de peinture bleue, l'autre d'argile verte.
Ils déambulent chacun de leur côté en goûtant leur nouvelle peau séchant au soleil.
Puis se retrouvent, marchent ensemble, avec une temporalité différenciée, chacun essaie de faire entrer l'autre dans son univers.
Ils cherchent à partager quelque chose dans la rue, à chaque regard ordinaire: une parenthèse, Une suspension de la perception convenue de la ville. "L'épochè" de la naïveté.
Leur entrée progressive dans un rapport naïf à la ville entraîne le spectateur, simple passant d'un instant, dans une "épopée" du quotidien.
A la fin on revient au point de départ et on se baigne dans la fontaine.







The Tour Operator
avec Metanoia & friends
Bordeaux, 2005-2006

Travail sur l'invisibilité et sur la question du genre sexué. Relations entre l'intimité du corps et l'espace public. Projet de performance collective initié par Eric Ellul et Stefenko de novembre 2005 à juin 2006.

Gare de Bordeaux. Photo : David Olivari




Galerie ICI
 
Le parcours du TOUR OPERATOR se fait selon plusieurs étapes. Chacune constitue déjà une performance en soi (ou réunit plusieurs structures qui restent à explorer). Ce projet est une sorte de "vivier", de "réservoir" où l'on peut se ressourcer et auquel on peut revenir pour affiner des matières ou en découvrir d'autres. 
Il combine plusieurs processus d'écriture pour l'espace public :
- le scénario : narratif, né avec et surgissant de l'imaginaire d'un lieu (église, gare...).
- le rituel : répétition de séquences (gestes et mouvements) qui s'épuisent pour se transformer.
- la synesthésie : les jeux que le corps sensible s'autorise en se frottant aux matières et espaces. Rapport singulier à ses propres sensations et choeurs musicaux naissant de l'écoute mutuelle. Echos.
- la critique : la distance que l'on s'offre pour déjouer des habitudes de  séduction et de jeu (avec les passants et les  chemins tracés d'avance par la force du lieu), afin de s'ouvrir à une écriture collective réflexive. Se laisser surprendre.
- la composition instantanée : le dialogue vigilant avec les dimensions et processus d'écriture précédents, pour ouvrir à une autre écriture, dans l'écoute de l'instant.


Le projet a donné lieu à 2 performances en public : devant l'Eglise d'Andernos les Bains,  le 22 mai 2006 , ainsi qu' au point rencontre de la gare Saint-jean de Bordeaux, le 24 juin.
Avec : Jacques Brunet-Georget, Magali Fourgnaud, Gilles Errembault, Magali Castanier, Eric Ellul, Stefenko


Entre-Peaux
avec Metanoia & friends
Bordeaux, 2007

Entre-peaux est une partition écrite pour performers, danseurs, conteurs, improvisateurs en tous genres… Elle réunit ces artistes autour d’un geste quotidien : s’habiller/se déshabiller.

Habiter les différentes couches qui nous recouvrent, de la peau à l’architecture du lieu. Se découvrir jusqu’à ses propres limites …
Ensemble d’improvisations en solo, duos, et collectives, Entre-peaux se présente comme  une règle du jeu en 5 phases où chacun exerce un rituel personnel, tout en participant à une chorégraphie collective……
Entre peaux, se changer, échanger, changer d’espace, changer d’espèce…



 Performance collective donnée dans le hall de la fac d’anthropologie Victor Ségalen, le 4 avril 2007 à Bordeaux.  Conçue par  Eric Ellul et Mélanie Hosteint, avec Yasmine Biotti, Ana Errobi, Eric Ellul, Marie Laure Goulay, Mélanie Hosteint, Samuel Segura, Stefenko, Antoine Teissier, et Sylvanie Tendron.



Marathon d'Improvisation
avec Stefenko (photos), El Musa & friends
Bordeaux, 2006






Zulu performances 
avec El Musa & friends
Bordeaux- Toulouse, 2005-2009

Initiations à la rue et ses passants
places ouvertes aux désirs d'envol
errances rituelles
rencontres utopiques simplement possibles
Photo : David Olivari

Galerie ICI

 
 


Samuel parle de ses initiations, en images 





GARE !
avec Metanoia & friends
Bordeaux, 2006 

Gare de Bordeaux Saint-Jean, tous les vendredis de mars à juin. 
Des groupes à la composition aléatoire se font et se défont dans les interstices de l'espace "public". Des performers de tout horizon (danseurs, comédiens, plasticiens, vidéastes) expérimentent de nouvelles versions de la corporalité en se mêlant aux flux (de personnes, de sons, d'énergie...) pour y inscrire une trace chorégraphique qui ne soit pas codifiée par avance, mais en résonance constante avec la matière même de l'espace. Le danseur devient celui qui passe (passant, passager), et ce passage est l'occasion d'un lien neuf avec ceux dont il convie le regard. Un lien qui se situe quelque part entre l'imperceptible et le spectaculaire.
 


 Avec Stefenko, Thomas Pelletier, Line Bossut, Samuel Segura, Paul Jutteau, Yasmine Biotti, Tam N'Guyen, Magali Fourgnaud, Hicham Sqalli, Maëlle Perotto, Gilles Errembault, Magali Castanier, Sabina Ignoti, David Bettin, Aurore Robuchon, Cindy Rosankis, Teilo Troncy, Tiphaine Saintrain, Jacques Brunet-Georget, Mélanie Hosteint, Laura Hosteint, Eric Ellul.







Blossoming April (ON&OFF Dance Company, Seoul)

Blossoming April (ON&OFF Dance Company, Seoul)
Photo : Park Kim Hyoung Jun